La coelioscopie est une technique chirurgicale qui donne la possibilité d’opérer l’intérieur du ventre en ne pratiquant que des petites incisions. On la privilégie dans certaines situations, notamment lorsqu’il est question de toucher l’intérieur de l’abdomen, comme dans le cas de certaines chirurgies abdominales ou gynécologiques, par exemple. Mais cette pratique n’est pas exempte de quelques effets secondaires, qui peuvent parfois être graves. Quels sont ses effets secondaires, et y a-t-il des moyens d’y échapper ? C’est ce que nous allons voir à travers ces quelques lignes.
Coelioscopie : qu’est-ce que c’est, et comment ça se passe ?
La coelioscopie est une technique chirurgicale qui a été inventée en France. Concrètement, cela permet de visualiser l’intérieur de la cavité abdominale à l’aide d’une caméra. La particularité d’une telle intervention est qu’il n’est pas nécessaire d’ouvrir la paroi abdominale, puisque l’incision se fait au niveau de l’ombilic. Et si l’on désire se remettre plus facilement, on peut tout à fait se renseigner sur la low impact laparascopy.
Comment l’intervention se déroule-t-elle ? L’introduction de l’optique avec caméra se fait via la petite incision précédemment décrite, le tout étant relié à un moniteur. Ensuite, la cavité abdominale est remplie de gaz carbonique pour que la paroi abdominale puisse se soulever et que les organes soient dégagés. C’est à ce moment que d’autres incisions peuvent être réalisées via des trocarts.
Cela offre la possibilité d’introduire les instruments qui permettent l’opération au sein de la cavité abdominale. Il y a donc plusieurs incisions qui sont réalisées. Ces dernières permettent aussi de sortir les organes que l’on retire, comme l’appendice ou encore la vésicule biliaire. À la fin de la coelioscopie, l’abdomen est dégonflé, les trocarts sont retirés, et, bien entendu, les incisions sont suturées.
Quels sont les effets de la coelioscopie ?
Si la coelioscopie nécessite un équipement pointilleux, et, comme pour toutes les interventions, un environnement très propre (cela est très bien décrit dans cet article), il existe toutefois certains effets secondaires indéniables. La coelioscopie est, à juste titre, très largement préférée aujourd’hui lorsqu’il est question d’ouvrir le ventre, mais les inconvénients d’une coelioscopie peuvent refroidir.
De manière générale, on peut considérer que les temps opératoires sont plus longs. Mais les principaux problèmes sont les complications éventuelles qui peuvent arriver pendant l’opération, notamment par plaie de l’intestin, des vaisseaux ou encore des voies urinaires.
Après la coelioscopie, certains désagréments peuvent survenir, et plus particulièrement des douleurs au niveau de l’abdomen. Elles peuvent s’étendre jusqu’aux épaules. Cela est dû à la présence du gaz résiduel qui irrite le péritoine.
La low impact laparascopy : la solution ?
Et si la solution était la low impact laparoscopy ? Il s’agit d’une chirurgie que l’on effectue sous basse pression et que l’on combine à la micro coelioscopie. Concrètement, les incisions sont quatre fois plus petites que dans une intervention traditionnelle. Il n’y a pas de points de suture, moins de douleurs post-opératoires, et donc moins de recours aux analgésiques.
Les avantages de cette technique ne sont donc pas négligeables, puisque la convalescence des patients est clairement meilleure. Les risques d’infections sont également réduits, et le retour à un quotidien normal se fait également plus rapidement. On peut trouver d’autres avantages de ce type par ici.
Les opérations qui permettent d’avoir recours à cette technique sont multiples : on parle de la cholécystectomie, de la réparation d’hernie, de l’appendicectomie, ou encore de l’hysterectomie et de l’endométriose.