En milieu hospitalier, notamment en salle d’opération, les risques de contamination sont très élevés. C’est pour cela qu’il est parfois indispensable de pratiquer des actes chirurgicaux dans une salle blanche. Avant de voir comment faire pour entretenir une salle propre, il vaut mieux faire de plus ample connaissance avec elle.
Salle blanche, pourquoi optimiser sa propreté ?
Par définition, l’expression salle blanche reflète l’image d’une salle dans laquelle la contamination, que ce soit chimique, microbiologique ou particulaire, est maîtrisée grâce à des proportions adaptées au type d’activité.
Elle possède d’autres appellations comme : Zone à Empoussièrement Contrôlée ou ZEC, salle à contamination maîtrisée, ou tout simplement salle propre. C’est pourquoi il est important de s’assurer de sa propreté et de sa salubrité en permanence. Cliquez ici pour avoir plus d’informations concernant son nettoyage.
En se référant à la norme NF EN ISO 14644, ce type de salle a été aménagée pour que la concentration des particules dans l’air soit maîtrisée et utilisée afin de réduire la production, la rétention et l’introduction de particules dans la pièce. Avoir une salle de ce genre au sein d’un hôpital est indispensable : elle réduit tous les risques de contaminations au cours d’une intervention chirurgicale, une consultation, etc.
Avoir une salle propre grâce aux systèmes de nettoyage
Pour qu’une salle blanche dans un hôpital soit bien propre et salubre, un nettoyage systématique est obligatoire. L’utilisation de détergents, des produits spécifiques et aux normes réglementaires est conseillée. En effet, il existe des détergents qui ont été spécialement produits pour le nettoyage industriel des zones particulièrement sensibles. Ils ont aussi comme rôle de stériliser et de dépolluer.
Les aires des environnements sensibles des blocs opératoires doivent être purifiées de manière systématique pour éliminer tous les agents biologiques et particules indésirables. En l’utilisant, les poussières, les micro-éléments et les bactéries facteurs d’infection biologiques sont aussi éradiqués par ces produits.
La vitesse d’air conseillée pour un plafond filtrant en salle blanche
Afin d’éviter une gêne au niveau des patients et des professionnels de la santé, l’utilisation d’un plafond filtrant du type flux unidirectionnel est conseillée au sein des zones à risque 4 et 3. Dans ces endroits, la notion de confort est beaucoup plus importante que dans les autres zones comme dans les industries par exemple, car les spécialistes de la santé peuvent rester sous flux pendant plusieurs heures.
Cette notion inclus le niveau d’hygrométrie et de température, la sensation de courant d’air et le niveau sonore. De ce fait, il n’est pas conseillé d’avoir des vitesses de soufflage trop élevées dans une salle blanche. Il est important de conserver la capacité du flux pour évacuer d’une manière rapide la contamination émise et les propriétés unidirectionnelles.
Le meilleur compromis pour une opération est situé entre 0,28 et 0,32 m/s en ce qui concerne les vitesses de soufflage en sortie du plafond.
Entretien sur les bouches, les plafonds et les systèmes de filtration en salle d’opération de risque 3 ou 4
Tous les plafonds et les caissons dotés de filtres sont équipés de systèmes de prise de pression. Ils permettent de mesurer la pression du filtre installé en amont. Si jamais, le filtre est endommagé, voire encrassé, il est impératif de le changer immédiatement. En effet, l’encrassement des filtres d’une salle blanche est un critère à surveiller de près pour assurer le maintien de sa propreté.
Afin d’optimiser la salubrité d’une salle d’opération et de la maintenir propre au quotidien, tous les matériaux de filtration doivent être régulièrement nettoyés et désinfectés. Toutefois, la fréquence de processus de nettoyage dépend de chaque utilisateur, mais aussi de la fréquence d’utilisation des matériaux disponibles dans le bloc opératoire.