La rhinoplastie est une technique chirurgicale qui permet de rectifier les différentes imperfections du nez. Ses raisons peuvent être morphologiques ou esthétiques, notamment pour les personnes dont les défauts sont congénitaux, familiaux ou après un trauma. La qualité de la peau joue également un rôle assez important dans la réussite de cette chirurgie du nez. En effet, la pratique n’est pas la même pour les peaux fines et les autres plus épaisses. Certaines particularités entrent en jeu.
Une demande en forte croissance
Comme le montre www.rhinoplastie-ultrasonique.net, la demande pour ce type d’opération est sans cesse croissante. Elle se justifie par différents seuils de souffrance des personnes, qui souhaitent corriger leurs imperfections du nez. Cela peut même entrainer chez certaines, une véritable peur sociale. Les patients s’isolent, pour ne plus subir les remarques sur leur nez. Dans quelques rares cas, une demande de rhinoplastie n’a aucune justification.
Le nez est vraiment normal, mais le patient souhaite quand même le faire corriger. Dans la plupart des cas, cela est dû à une dysmorphophobie. Il s’agit d’un trouble sur le plan psychologique, qui requiert un suivi spécialisé. Lorsque l’intervention doit être faite, le chirurgien doit considérer le type de peau surtout lorsqu’elle est fine.
Une chirurgie « sur-mesure »
Toute opération de rhinoplastie doit absolument tenir compte de l’épaisseur de peau du patient. Lorsqu’elle est fine, certaines imperfections seront beaucoup plus apparentes. Toutefois, ce type d’épiderme a la capacité de pouvoir se rétracter plus aisément. Cela ouvre donc le champ à des réductions plus significatives sur le nez des patients. Toutes ces caractéristiques ne s’observent pas sur les peaux épaisses.
Leur capacité de rétractation est moins importance, ce qui donne un mauvais rendu des réductions qui seront faites. C’est pour cette raison que les chirurgiens expliquent clairement aux patients, ce qu’ils sont en mesure d’attendre ou pas de l’intervention. La peau impose certaines contraintes techniques dont ils doivent absolument prendre conscience. Pour sortir de l’opération avec le maximum de bénéfices, des gestes précis doivent être faits sur une peau fine.
Certains professionnels procèdent à des greffes de camouflages. Elles se localisent sous l’épiderme, et dissimulent les imperfections trop évidentes. Une avancée technique consiste à se servir de l’enveloppe du muscle temporal. Sa souplesse et sa finesse permettant de cacher les imperfections du cartilage et de l’os. Ces particularités ne sont pas identiques quand il s’agit d’une rhinoplastie sur une peau épaisse.
Peau fine : les détails d’une rhinoplastie réussie
Une intervention sur peau de nez assez fine doit se faire selon certaines règles. On procède à un soulèvement de l’épiderme le plus possible, pour se retrouver au niveau des cartilages et os. Cela laisse le champ libre à la plus grande partie des tissus, qu’ils soient cutanés ou non. La charpente ostéocartilagineuse du nez bénéficie ainsi d’une couverture optimale. Tous les changements à faire sur les os impliquent leur ponçage, ou une mobilisation.
Des instruments adaptés sont utilisés à cette fin, et ce sont ceux relatifs à la rhinoplastie ultrasonique. Par contre, les dislocations des os à l’aveugle faites pendant des rhinoplasties ordinaires peuvent avoir des conséquences visibles. Ce sont notamment :
- Les spicules ;
- Les bords visibles ;
- Les creux ;
- Les irrégularités de surface.
On les distingue nettement sous l’épiderme, ce qui n’a vraiment rien d’esthétique. Par ailleurs, leur correction par la suite peut être très compliquée. Toutes les interventions sur un nez dont la peau est fine doivent se faire dans la plus grande douceur. La régularité est également de mise, car c’est ce qui permettra d’induire des modifications de reliefs sans provoquer des imperfections. La coupe du cartilage de manière classique peut générer des déformations majeures comme :
- Les bosses ;
- Les irrégularités ;
- Les rétractions.
De plus, les greffes de cartilage ne sont pas directement faites sous la peau. L’objectif est de les empêcher d’être évidentes à un moment ou un autre.
Des techniques préventives de camouflage sont également employées avant la fermeture du nez. Ainsi, les probabilités de voir l’apparition d’imperfections dans le temps sont réduites. Cela s’applique aussi à la diminution de l’épaisseur de la peau du nez, surtout quand elle est fine.
Sous l’épiderme, on met en place une membrane fine retirée en dessus du cuir chevelu. Une suture est faite sur l’armature du cartilage.