La perte d’indépendance physique peut s’installer progressivement chez une personne, mais peut aussi être due à un accident. En général, c’est en vieillissant que l’on devient dépendant. Avec l’âge, le cerveau vieillit aussi, engendrant des altérations physiques. Il est essentiel d’identifier les symptômes révélateurs d’une perte d’autonomie. Ceci, afin de prendre les mesures nécessaires pour améliorer la qualité de vie de la personne qui en souffre.
Les symptômes révélateurs d’une perte d’autonomie
Une personne en perte d’autonomie parvient mal à assurer seule certains gestes de la vie courante. Elle peut avoir des troubles de l’équilibre. Des trébuchements, des difficultés à se lever sont des signes d’alerte d’une perte d’indépendance physique. En vieillissant, les muscles perdent leurs forces et leur souplesses. Une personne présentant ces signes requiert un accompagnement. Un trouble de l’équilibre peut en effet entraîner une chute, avec un risque de fracture. La vigilance est donc de mise. Il faut aménager la maison en enlevant tous les facteurs de chute. Une canne de marche peut aussi être d’une aide précieuse pour éviter les chutes.
La perte de mémoire est un signe révélateur d’une perte d’autonomie. L’on sait tous que la mémoire se détériore avec l’âge. Le fait d’oublier l’endroit où l’on a mis ses clés, de passer un appel, de payer ses factures peut arriver à tout le monde. Et ce sont des choses relativement bénignes. Par contre, si une personne a du mal à reconnaître un proche ou perd la notion des lieux ou du temps, il faudra l’emmener consulter un médecin. Une perte de l’appétit, la diminution de l’hygiène et l’isolement social sont également des signes qui doivent alerter.
Les pathologies pouvant être à l’origine de la perte d’autonomie
La maladie de Parkinson peut entraîner la perte progressive de l’indépendance. Cette pathologie neurologique touche surtout les hommes âgés de 60 ans et plus. Son évolution peut varier largement d’une personne à une autre. La personne atteinte présente un tremblement au repos, une lenteur des mouvements ainsi qu’une raideur des muscles. L’AVC (Accident vasculaire cérébral) cause également une perte brusque de l’autonomie. Ceci est dû à la rupture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau. Les séquelles d’un AVC dépendent de l’étendue de l’accident et de la partie touchée. Quand un des membres inférieurs est atteint, la victime ne peut plus se déplacer. Un fauteuil roulant lui est alors indispensable pour pouvoir se déplacer le temps de sa récupération. Rien de mieux qu’un fauteuil roulant électrique pour avoir une meilleure autonomie. Avec un kit de motorisation pour fauteuil roulant comme le yomper, il est possible de transformer un fauteuil roulant manuel en électrique.
La maladie d’Alzheimer peut aussi être à l’origine de la perte d’autonomie. Elle se manifeste par des troubles de mémoire et une perte irréversible des fonctions mentales. Les maladies qui touchent les articulations et entrainant des problèmes de mobilité peuvent aussi causer la perte d’indépendance physique. Il peut par exemple s’agir d’une arthrose du genou, de la hanche, etc. Il existe de nombreuses autres maladies rares qui sont moins connues pouvant être à l’origine de la perte d’autonomie. On peut par exemple citer la dystonie (un trouble de tonus musculaire qui contraint le patient à effectuer des mouvements involontaires et anormaux), le syndrome de Little (une maladie neurologique infantile caractérisée par une paralysie des membres inférieurs et parfois des membres supérieurs, l’ostéogenèse imparfaite (une maladie génétique caractérisée par une importante fragilité de l’os), le Spina Bifida (une malformation entraînant des paralysies), etc. La plupart de ces maladies sont malheureusement irréversibles. L’intervention des médecins se limitent au traitement des symptômes afin d’offrir la meilleure qualité de vie possible aux patients.