Vous n’êtes sans doute pas sans savoir que les besoins de la femme en nutriments deviennent plus importants lorsqu’elle est enceinte. C’est ainsi qu’on observe ces temps-ci un intérêt particulier porté aux compléments alimentaires spécifiques à la grossesse. Cependant, c’est également pendant la grossesse que la femme et son enfant sont les plus vulnérables. D’où l’intérêt de savoir si ces compléments alimentaires comportent des risques.
Les dangers liés à la prise de compléments alimentaires lors de la grossesse
Dernièrement, les compléments alimentaires spécifiques pour les femmes enceintes sont devenus populaires. D’ailleurs, ils sont même proposés après de la grossesse. En général, les suppléments alimentaires sont facilement disponibles que ce soit dans les officines traditionnelles ou en pharmacie en ligne comme le site https://www.illicopharma.com/. Toutefois, il est important de se souvenir qu’il faut veiller à faire attention quant à leur utilisation.
Il est vrai, être enceinte est une transition naturelle n’ayant rien avoir avec une maladie. Cependant, cette période apporte bien souvent son lot de dérangement: des maux de tête, des nausées, les jambes lourdes, pour n’en citer que quelques exemples. Malgré tout, l’automédication est à éviter, qu’il s’agisse de médicaments que l’on utilise au quotidien ou bien de compléments alimentaires (dans ce cas-ci, on parle d’auto-supplémentation).
En d’autres mots, vous devez absolument consulter un médecin avant toute prise de complément alimentaire. En effet, ces cocktails, même s’ils sont conçus spécialement pour les femmes en période de grossesse, ne sont pas exempts de risques surtout pour le fœtus. Le risque principal a trait au surdosage. Les effets du surdosage sont aussi nuisibles que celles des carences sur la santé de la femme et de son fœtus.
Par ailleurs, certaines propriétés des compléments alimentaires peuvent avoir des répercussions qui menacent le bon déroulement de la grossesse. En guise d’exemple, certaines de ces supplémentations ont pour but de favoriser la digestion (en savoir plus ici). Cependant, elles peuvent être composées de plantes qui ont pour effet de stimuler les muscles utérins, augmentant ainsi le risque de fausse couche.
Ce que le médecin prescrit habituellement pour la femme enceinte
Ainsi, les compléments alimentaires spécifiques à la grossesse ne sont pas sans danger. Toutefois, ils peuvent être aussi d’une grande importance, pour le bien de la mère et de son enfant. Votre médecin peut donc vous les prescrire, que ce soit avant la grossesse, pendant celle-ci, ou en période d’allaitement. Mais il est à rappeler qu’une évaluation de vos réels besoins est primordiale avant toute prise de supplémentation. Cela dit, en voici quelques exemples parmi les plus couramment prescrits:
- La vitamine B9 — Appelée également acide folique, ou encore folates, la vitamine B9 permet de prévenir les risques de malformation du système nerveux de l’enfant. La prévalence de ces risques à la grossesse étant évaluée 1/1000 en France, les autorités sanitaires recommandent l’utilisation de compléments alimentaires riche en vitamine B9. Le traitement commence généralement quatre semaines avant la conception pour se poursuivre jusqu’à la huitième semaine de grossesse.
- La vitamine D — Cette substance est indispensable pour la fixation du calcium sur le squelette du fœtus. Une supplémentation en vitamine D peut être prescrite pour la femme enceinte et celle qui allaite. Elle peut être prise sous forme de gouttes à avaler quotidiennement. Mais elle peut également être ordonnée par le médecin sous forme d’une dose à prendre une seule fois lors de septième mois de grossesse.
- Le fer — Les besoins en fer deviennent très importants lorsque la femme est enceinte, notamment lors des deuxième et troisième trimestres. Toutefois, il est fréquent que le médecin prescrive un supplément en fer lors des premières semaines. Ce afin de faciliter le transport de l’oxygène dans le sang, que ce soit pour la mère ou pour le fœtus.